1716 Dijon (France) - 1803 Paris (France)
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Biographie :
Jean-Baptiste Lallemand. Peintre français (Dijon 1716 - Paris v. 1803). Membre en 1751 de l'Académie Saint-Luc, ou il prend part aux expositions de l'Académie en 1751 et 1764. Expose à l'exposition du Colisée en 1776, à celle de la jeunesse, la place Dauphine en 1783 et au salon de la correspondance en 1786. De nombreux musées possèdent ses œuvres. Paris : le Louvre et Carnavalet. Autun, Bordeaux, Dijon, Le Mans, Reims, Ypres. En Russie le musée de l'Ermitage.
L'importance de son œuvre, son réel talent mérite de prendre une place honorable parmi les peintres du XVIIIe siècle. Il était fils d'un tailleur de pierre ou il exerça la profession, mais il consacrait ses loisirs à dessiner et à peindre. Il partie pour l'Italie à Rome afin de poursuivre ses études de peintre et se maria. Mariette, toujours si exactement informé, le cite dans son "Abecedario" comme vivant à Rome. Quelle est la date de la note le concernant ? Elle est dans tous les cas postérieure à 1762. Mariette ajoute qu'il vint en France avec sa famille en 1761. [E. Benezit]
Il fit avant 1761 plusieurs voyages à Rome, où il acquit le goût des ruines antiques (quatre panneaux, Ermitage), qu'il associa aux monuments du baroque romain (Marine à la statue de Neptune, musée de Dijon). Ses paysages clairs et ses haltes de cavaliers sont un pastiche des Néerlandais (Wynants), mais leur composition apprêtée empêche de faire de Lallemand, comme Swebach ou Bruandet, un précurseur du paysage naturaliste du XIXe s. Ses scènes d'intérieur, un peu lourdes (l'Atelier du peintre, av. 1762, musée de Dijon), montrent plus de précision, comme ses gouaches et ses dessins, d'une grande finesse, réalisés en Bourgogne (Paris, B. N.) ; Lallemand fut presque seul à décrire scrupuleusement les édifices médiévaux (Voyages pittoresques de la France, gravé après 1784) et les paysages urbains (Château de Montmusard, musée de Dijon), avant de peindre le Paris révolutionnaire (musée Carnavalet). [Larousse]
Les tableaux de cet auteur :
Vue de Notre-Dame, de l'archevêché et du quai des Bernardins
1775 environ
1780
Vue du bastion et des remparts de la Bastille
1780
Maison de Madame de brunoy, champ elisée [sic]
1780 environ
Vue de la façade des feuillans prise de la Place Vendôme
1780 environ
Porte du couvent des Feuillants et vue du dôme de l'Assomption
1780-1795
Ancienne porte du Palais avant la grille
1783
Vue du Théâtre de l'Ambigu sur le boulevard du Temple
1788
La Bastille et la porte Saint-Antoine
1789
Vue de la Bastille et de la porte Saint-Antoine
1789
Prise de la Bastille et arrestation du gouverneur M. de Launay, le 14 juillet 1789
1790
Boulevard des Capucines. Hôtel Montmorency
18eme siècle
18eme siècle
Boulevard des Capucines. Hôtel Montmorency
Caffé Turc sur le boullevard [sic]
Chaillot. Vue de la pompe à feu prise du Gros-Caillou
Facade de [l'] église du roule
Façade de l'église Saint-Sulpice
Façade du Luxembourg sur le jardin
Halle aux veaux. Les Bernardins
Hôtel Thélusson, rue de Provence
Intérieur de l'église Saint-Philippe-du-Roule
Le Louvre et le palais des Tuileries
Le Palais de l'Institut (Collège des Quatre Nations) et la Galerie du Louvre
Le pont de l'Hôtel-Dieu, dit Saint-Charles
Maison Sainte-Foix, rue Basse-du-Rempart
Vue de l'hotel de mont morency et du Pavillon chinois
Vue de l'Hôtel et de la place Beauveau
Vue de la façade extérieure du Luxembourg
Vue de la Pompe à feu prise du Gros-Caillou
Vue des Boulevards prise du Pavillon Chinois de l'Hôtel de Montmorency
Vue du Boulevard des Capucines prise en face de l'Hôtel de Montmorency et du dépôt des Gardes Françaises
Vue du Gros-Caillou prise de Chaillot
Vue du Gros-Caillou prise de Chaillot
Vue du quai du Louvre et Port Saint- Nicolas
Vue perspective de l'église Saint-Sulpice