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X : 318 - Y : 380
- Poids : 0,03 Mo
1875 Bordeaux (France) - 1947 Paris (France)
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Wikipédia
Biographie :
Albert Marquet (ou Pierre Léopold Albert Marquet) est un peintre français né à Bordeaux le 27 mars 1875, mort à Paris le 14 juin 1947 et inhumé à La Frette-sur-Seine.
Marquet est admis à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs à Paris où il se liera d’amitié avec Henri Matisse. Elève par la suite à l’Ecole des Beaux-arts puis dans l’atelier de Gustave Moreau, il copie les œuvres de Lorrain, Chardin et Corot au Louvre. Peintre de figures ou de paysages, utilisant alors la couleur pure mais toujours avec mesure, il excelle également dans les croquis pris sur le vif sur les boulevards parisiens. Citant souvent une phrase d’Hokusaï, « Arriver à ne pas tracer un point qui ne fut vivant », Marquet s’emploi à fixer d’un trait et dans toute sa fugacité le sens d’un geste.
Ses premières toiles sont partagées entre impressionnisme et style nabis. Ses natures mortes sont à la manière hollandaise du XVIIème ou de Chardin. Sa palette est presque monochrome : blanc, noir, beige. Egalement ami avec Manguin, avec lequel il se rend à Saint-Tropez en 1905, il abandonne très vite ces tons pour la palette fauve. Puis ses couleurs s’adouciront vers les tons de mauve, saumon, beige, quitte à revenir à des teintes plus vives lors de ses séjours au Maroc et en Algérie. Marquet ne parcourra pas seulement la France –Bordeaux, Marseille, Le Havre, La Rochelle- mais aussi le monde : Tunisie, Norvège, Roumanie, Grèce, Suède, Hollande, Italie, Suisse, URSS…au gré de ses amitiés. En 1907 il est à Londres avec Friesz et Camoin. En 1908 il est à Naples avec Manguin et Eugène de Montfort, puis au Havre avec Dufy, à La Rochelle avec Signac en 1920…il vivra aussi à Tanger, Marrakech…
C’est par ses paysages urbains qu’il s’impose, vues plongeantes de villes ou de ports : Hambourg, Alger, Bordeaux, Marseille, La Rochelle, Amsterdam, Collioure, Paris et ses bords de Seine... Dès 1920 et surtout pendant ses voyages, Marquet a soin d’emporter avec lui un grand cahier de feuilles blanches et une boîte de couleurs à l’eau, ce qui lui permet de noter rapidement les impressions qu’éveillent en lui les paysages nouveaux. Ses nus, peints dès 1910, sont plus austères et réalistes.
Séjournant à Collioure en 1940 il rend visite au céramiste Artigas à Céret. C’est à cette occasion qu’est réalisée l’aquarelle "le Castellas à Céret, vue de la demeure cérétane de Pierre Brune. Comme souvent dans ses paysages Marquet se place en surplomb par rapport au panorama qui s’en trouve élargit puis rabattu dans sa profondeur sur le premier plan. L’horizon n’est plus qu’une petite bande en haut du tableau.
Les tableaux de cet auteur :
La Seine et l'abside de Notre-Dame
© photo Olivier Frajman, photographe
1901
1902
1902 environ
1902 environ
1905
Matisse dans l'atelier de Manguin
1905
1905
photo Alain Grach ©2021
1905
La Seine au Pont-Neuf, effet de brouillard
1906
Quai du Louvre, vue vers le Pont-Neuf
photo Alain Grach ©2021
1906
Vue de la Seine et du monument à Henri IV
photo Alain Grach ©2021
1906
Vue de Paris depuis le quai du Louvre
1906
La Seine vue du quai des Grands-Augustins
© Photo Olivier Frajman, photographe.
1906 environ
photo Alain Grach ©2021
1907
1908
photo Alain Grach ©2021
1910
Le pont Saint-Michel et le quai des Grands-Augustins
1912
1914-1915
1922
1935
1935-1939
1946
1947
Le Pont-Neuf sous la neige vu des fenêtres de l'artiste