X : 235 - Y : 300
- Poids : 0,01 Mo
1821 Paris (France) - 1868 Charenton (actuel Saint Maurice) (France)
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Biographie :
Fils naturel d'une danseuse de l'Opéra et d'un médecin britannique, Charles Meryon entre à l'École navale en 1837. Parcourant le monde à bord de la corvette Le Rhin, il prend goût au dessin. En 1846, il démissionne de la Marine avec le grade d'enseigne de vaisseau, pour se consacrer à des études artistiques. Il découvre alors qu'il est atteint de daltonisme. Renonçant à la peinture, il se tourne vers la gravure : Charles Meryon sera l'un des premiers artiste du XIXe siècle à n'être qu'aquafortiste. Il apprend la technique de l'eau-forte sous la houlette du graveur Eugène Bléry (1805-1886), dont le style se rattache à celui de l'Ecole de Barbizon.
Charles Meryon est connu pour ses vues de Paris3. Comme nombre de ses contemporains, il s'attache à décrire le "Paris qui s'en va", c'est-à-dire les quartiers anciens faisant l'objet de grandes transformations urbaines par le Baron Haussmann.
Le style de Meryon se caractérise par une écriture très fouillée, ferme et précise. Les vues topographiques, préparées à l'aide de nombreux relevés réalisés à l'aide d'une chambre claire, sont recomposées pour en accentuer le caractère monumental ou dramatique.
Charles Meryon multipliait souvent les états d'une même planche (jusqu'à une dizaine, comme pour Le pont au Change), ajoutant et modifiant les détails de sa composition. Le fantastique et le surnaturel surgissent parfois : Meryon peuplait les ciels de ses vues parisiennes de figures volantes et de ballons, le plus souvent supprimés au moment du tirage destiné à la commercialisation.
Charles Meryon souffre d'importants troubles psychologiques (dépression, délire de la persécution), dont ses estampes témoignent indirectement. En effet, elles portent souvent des significations cryptées4.
Victor Hugo et Charles Baudelaire ont exprimé leur admiration pour les eaux-fortes de Meryon. Beaudelaire aurait souhaité collaborer avec Meryon pour illustrer un recueil de poésie, mais la méfiance de ce dernier empêcha le projet d'aboutir.
On lui doit une gravure représentant la mort du navigateur Marc-Joseph Marion du Fresne, tué en 1772 par les Maoris dans la Baie des Îles en Nouvelle-Zélande.
Régulièrement interné à partir de 1858 à l’asile de Charenton2 en raison de ses troubles psychologiques, il y décède en 1868.
Les tableaux de cet auteur :
Entrée du Faubourg Saint-Marceau, Paris
1850
1850
1852
Galerie de la cathédrale Notre-Dame
1853
1853
1853
Une Chimère de Notre-Dame de Paris
1853
L'ancienne entrée du Palais de Justice, Paris
1854
La Pompe Notre-Dame (petite plaque)
1854
1854
Le tombeau de Molière au Père Lachaise
1854
La salle des pas-perdus à l'ancien Palais de Justice
1855
Le Pont Neuf et la Samaritaine de dessous la première arche du Pont au Change
1855
1855
Passerelle du Pont-au-Change après l'incendie de 1621
1860
1860
1861
1862
1863–1864
1864
1865
1865-1866
1868
Le Pont Neuf et la Samaritaine
Partie de la cité de Paris vers la fin du XVIIe siècle
Tourelle de la rue Tixéranderie
Tourelle rue de l'École de Médecine